Avec l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et l’Agence Suisse pour le Développement et la Coopération (SDC), la direction de la protection des végétaux de la Kara a lancé une série de sensibilisations sur la lutte biologique contre la cochenille farineuse du papayer. Producteurs et chefs traditionnels sont concernés dans l’information des populations sur les méthodes de lutte et les comportements à tenir pour la réussite de la lutte contre cet insecte ravageur qui s’attaque aussi bien aux cultures vivrières, industrielles qu’aux plantes ornementales.
La cochenille farineuse du papayer, selon le directeur de la protection des végétaux, Gogovor Yawo, est un petit insecte polyphage apparu au Togo en 2010 qui se développe préférentiellement sur le papayer. L’insecte s’attaque aux feuilles, fruits et aux tiges, provoquant le flétrissement et la déformation des feuilles de la plante, la chlorose, la défoliation, la forte accumulation de miellat qui favorisent la formation de fumagine, la réduction de la photosynthèse, le ralentissement de la croissance des plantes, la destruction des fruits et la mort des plantes.
Pour lutter contre cette maladie des opérations d’élevage et de lâchage d’ennemi naturel sur cinq sites ont été menées. Les bonnes attitudes consistent à éviter l’utilisation des pesticides qui peuvent tuer les ennemis naturels lâchés, éviter la coupe des papayers attaqués, car ils sont un atout pour la propagation des ennemis naturels lâchés.
Le Programme National d’Investissement Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PNIASA) avait fixé l’objectif de croissance agricole à 6% pour améliorer le revenu des producteurs en milieu rural et cela suppose la maîtrise en amont de la protection des cultures contre les ravageurs afin d’obtenir de meilleurs rendements.
Le Temps/ATOP
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