Les Batamariba étaient en fête depuis la semaine dernière. Ils sont Lamba, Tamberma et N’gangan de la préfecture de la Kéran et d’ailleurs et qui ont célébré le 12 mars à Nadoba (28 km à l’est de Kandé) la 31ème édition de leur fête traditionnelle «Tislm-DifoiniOboudam» sous le signe du développement économique et social de la préfecture.
«Tislm» et «Oboudam» sont des fêtes de moissons, moments de réjouissances et occasions de retrouvailles pour les natifs de cette localité. Elles permettent aux fils et filles de la préfecture de la Kéran de revenir au bercail pour se ressourcer devant leurs divinités. Les fêtes constituent également pour eux, une occasion de renouveler des alliances avec les divinités et les mânes des ancêtres pour d’abondantes pluies et conjurer les esprits maléfiques afin d’éviter les malheurs sur les fils et filles de la préfecture. Elles donnent l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de prendre des engagements pour la nouvelle année.
«DIFOINI» chez les Tamberma est une cérémonie d’initiation du jeune garçon pour son entrée dans la société des adultes. Le jeune garçon est soumis à de rudes épreuves d’endurance, de résistance physiques et morales ponctuées de privations, de provocations afin de lui inculquer la maîtrise de soi, les réflexes d’autodéfenses et les techniques de combat.
La diversité de culture du pays des Batammariba traduite par les rites, chants, danses, savoir-faire artisanal et architectural dont l’une des composantes a été reconnue comme un patrimoine universel par l’UNESCO, est une fierté pour le Togo. Il s’agit de leur habitat traditionnel hérité des valeurs cultuelles koutammakou.
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