C’est la station balnéaire de Grand-Bassam, située à une vingtaine de kilomètres d’Abidjan qui a été frappée le 13 mars par une attaque terroriste. Le bilan publié par le gouvernement ivoirien aujourd’hui fait état de 18 morts.
L’attentat a été immédiatement revendiqué par le mouvement terroriste AQMI, une branche d’Al qaida opérant entre l’Afrique du Nord et la région du Sahel. Il intervient à la suite des attaques perpétrée au Mali et au Burkina Faso. Grand-Bassam, haut lieu du tourisme en Côte d’Ivoire, est un lieu de villégiature prisé de la communauté expatriée tout comme des Abidjanais.
Parmi les victimes figurent plusieurs ressortissants de pays africains et très peu d’Européens. Contrairement aux prétentions de certains médias français, c’est bien l’Etat la Côte d’Ivoire qui était la cible, et non la France ou toute autre puissance. Le djihadisme sévit dans la région d’Afrique de l’ouest, depuis l’assassinat du président libyens Mouhammar Kaddafi.
Cette attaque est un coup dur contre la première économie de l’UEMOA, au moment où le pays connaît un relatif essor économique après la crise politique qui l’a paralysé pendant une dizaine d’années. Le président Alassane Dramane Ouattara s’est adressé à la Nation ce soir, en condamnant l’acte « odieux » des auteurs de l’attentat. Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national.
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