Le calice, la lie, la débâcle, l’humiliation….Malheureux de devoir le dire ainsi mais les Eperviers du Togo ont bu l’humiliation jusqu’à la lie et courbé l’échine à l’aller comme au retour dans le cadre du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde de football 2018.
Vaincus zéro but contre un (0-1) devant son public au stade de Kégué le jeudi 12 novembre, les Eperviers du Togo tentaient le renversement et la qualification et croyaient au miracle au match retour ce dimanche au stade principal de Campala. Mais les Ougandais avaient leur adversaire en poche depuis Lomé et tenaient à renverser la tendance de la flatteuse suprématie depuis toujours du football togolais sur celui de l’Ouganda. Jusqu’alors les confrontations entre le Togo et l’Ouganda en équipes nationales se sont soldées en faveur du Togo. Cette fois-ci les Ougandais ont eu la peau des Togolais et de manière esthétique.
Dimanche trop corsé pour le Togo battu sans ambages 3 buts à 0 à Campala. Les Eperviers ont ainsi courbé lourdement l’échine devant une équipe de l’Ouganda intolérable. Les éperviers sont éliminés de la qualification pour les poules, une phase au cours de laquelle l’effectif actuel des Eperviers aurait connu des difficultés.
La débâcle
La débâcle aura été collective parce que tous les acteurs auront joué à l’hypocrisie, sachant pertinemment que le Togo n’était pas prêt à compétir pour se qualifier ou qu’il n’aurait pas les moyens d’y aller. Le front CHAN pour l’année prochaine est désormais fermé au Togo. Restaient la coupe du monde pour laquelle le glas vient d’être sonné et la CAN 2017. Rien n’augure que pour cette ultime chance le Togo brillera pour se qualifier. Rancœurs et crises interminables minent les processus. Il est ahurissant de penser une seule minute que des Togolais ont pu allumer des chandelles pour célébrer la débâcle des Eperviers de jeudi à dimanche.
Inévitablement les fautes incombent aux dirigeants des instances chargées de la gestion des affaires sportives qui n’auront pas misé sur les moyens adéquats pour la qualification. Ni la fédération intérimaire de football, ni le ministère des sports ne se seraient sentis concernés au point où les sportifs se demandent si celles-ci nourriraient une quelconque envie de qualification. Le ballon ne roule plus pendant que les ‘’Gourous’’ du football s’infantilisent dans des «motions» indigestes et ineptes de défiance à un Comité de Normalisation mis en place par la FIFA, celui-ci qui se recroqueville, quant à lui, simplement dans ce rôle.
Pauvre de Tom Saintfiet !
Le coach togolais ne tient plus son pari. Il aurait pu s’en sortir s’il bavardait moins au point où les sportifs disent que ce n’est qu’un farceur et comédien sportif. Devant les journalistes il bombe souvent le torse alors que la réalité sur les limites du foot togolais sont notoires. Les cadres manquent énormément à l’équipe et l’effectif actuel ne peut entrer dans aucun plan réellement compétitif. Il apparaît comme le plus grand diviseur commun depuis son arrivée à la tête de l’équipe. Il a émasculé l’équipe nationale du Togo en écartant volontairement Adébayor et Agassa, indispensables pour l’heure aux Eperviers. Aujourd’hui ce sont les frères Ayité en plus de Romao qui entament malicieusement un abandon du navire. Tom Saintfiet sait qu’il n’a aucun moyen pour financer et programmer les matches amicaux et de préparation mais il donne de la voix et des déclarations alors qu’il pourrait déplorer cet état de chose.
Avec lui, les nouveaux/jeunes joueurs sont animés de l’illusion de croire qu’ils peuvent valablement remplacer les cadres absents ou boycotteurs. Tom a cru faire du miracle face au Niger alors qu’il n’avait aligné que des joueurs amateurs sur sa feuille de match. Ce n’est pas sa faute mais il l’encaisse. Heureusement que le Togo ne peut plus aller se faire humilier au Rwanda ! Ni dans la phase des poules non plus pour la coupe du monde. Nous attendons de lui des miracles en mars prochain dans la double confrontation contre la Tunisie dans le cadre des qualifications pour la coupe d’Afrique des nations 2017.
Colombo
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