Le Togo, la biodiversité et le protocole de Cartagena

L’UEMOA appuie le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières dans le renforcement de capacités des agents chargés du contrôle des frontières et des opérateurs économiques à Lomé par rapport au Programme Régional de Biosécurité de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (PRB-UEMOA). L’intérêt est de présenter les exigences du «Protocole de Cartagena» sur la documentation et l’identification des produits génétiquement modifiés en mouvements transfrontaliers ainsi que des techniques et méthodes à appliquer en vue du respect de ces exigences. Les thématiques tournent autour des biotechnologies, du protocole de Cartagena et du protocole additionnel Nagoya Kuala-Lumpur ainsi que l’aperçu sur la biodiversité au Togo.

La tenue de cette activité répond à la volonté des autorités sous régionales à œuvrer pour une meilleure prévention des risques liés à l’utilisation des biotechnologies modernes dans la sous région ouest africaine. Le Togo dit avoir fait des efforts dans le domaine de la sécurité alimentaire mais des chantiers restent à explorer. Le Togo a ratifié des instruments juridiques internationaux en matière de conservation de la biodiversité et le protocole additionnel de Nagoya-Kuala-Lumpur sur la responsabilité et la réparation des dommages liés à l’utilisation des biotechnologies modernes.

«Le pays a mis en place un cadre national de biosécurité et s’est doté d’une loi sur la biosécurité en vue d’asseoir un régime de biosécurité susceptible de promouvoir une utilisation saine de cette nouvelle technologie au profit du développement durable », a-t-on entendu au cours du cérémonial officiel.

L’idée d’organiser une telle rencontre vient du fait qu’actuellement dans les pays développés, 60% des produits transformés sont à base d’Organismes Génétiquement modifiés (OGM) et l’absence d’étiquetage rend difficile leur identification. Le constat c’est que des produits dérivés des espèces végétales et animales telles le soja, le maïs, le colza, la pomme de terre, la tomate, la betterave, les poissons et les bovins sont importés et commercialisés au Togo et les opérateurs économiques ignorent la nature transgénique de certains de ces aliments.


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A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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