Une cinquantaine de tradi-praticiens de la région Maritime ont pris part, dimanche 21 juin à Ahépé-Kpowla à 12 km à l’ouest de Tabligbo, à une réunion d’échange sur les mauvaises pratiques dans les couvents. La rencontre a regroupé des chefs de couvents des préfectures de Zio, des Lacs, du Bas-Mono, de Vo et de Yoto et qui a permis d’échanger sur les conditions de vie et de travail dans les couvents, en vue de bannir les pratiques déniées dans ces lieux de culte traditionnel.
Les discussions ont porté sur la durée des cérémonies dans les couvents, la salubrité des lieux et les domaines de compétence des tradipraticiens surtout en matière de santé de la reproduction. Il a finalement été retenu de raccourcir le séjour des filles dans les couvents pour leur permettre de se scolariser et de référer systématiquement les femmes enceintes vers les hôpitaux pour les consultations prénatales et les accouchements. La réunion a par ailleurs insisté sur la nécessité de maintenir les couvents propres pour éviter des maladies comme le paludisme et le choléra.
Dans la région, un intérêt certain est accordé à la culture traditionnelle mais il reste à convier au maintien de la paix et la cohésion sociale dans ledits milieux où les filles font l’objet de mariages forcés et précoces lorsque les parents n’arrivent pas à payer pour leur sortie de couvents.
Le Temps/Atop
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire