Les résultats de l’étude d’identification et de quantification des besoins météorologiques et hydrologiques dans les régions des Plateaux, Centrale, de la Kara et des Savanes ont été présentés aux acteurs impliqués dans la gestion intégrée des catastrophes au cours d’un atelier, le 7 mai à Lomé.
Cette étude intègre la composante 3 du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) élaboré suite aux catastrophes naturelles qu’a connues le Togo entre 2007 et 2010.
Le PGICT est relatif à l’opérationnalisation du système d’alerte précoce mis en place par le gouvernement avec l’appui financier des partenaires dont la Banque Mondiale. L’étude, réalisée par le Professeur Enseignant Chercheur, Adoté Blim Blivi du centre de gestion intégrée du littoral et de l’environnement de l’Université de Lomé et son équipe vise à mettre à disposition des stations climatologiques et postes pluviométriques du Togo, une base de données de qualité en vue de l’installation d’un système d’alerte précoce devant aider à l’adaptation aux changements climatiques, à la prévention et à la gestion efficace de risques de catastrophes naturelles éventuelles.
Il a été fait l’état des lieux des dispositifs hydrologiques et météorologiques de ces quatre régions. Au total 180 stations ont été visitées par la mission afin de s’assurer de l’exploitation des données, de la collaboration de partage des données et de la coopération structurelle. Le coût global de l’installation de nouveaux matériels et de rénovation qui va étendre sur 5 ans s’élève à 2 milliards CFA.
Ainsi la mission a relevé, dans la région des Plateaux, 47 stations météorologiques. Dans la région des Savanes, l’étude a porté sur 22 stations météorologiques. Dans la Région de la Kara, 50 stations météorologiques et 10 stations hydrologiques ont été identifiées. Les travaux d’identification et de quantification de la Région Centrale font état de 30 stations météorologiques et de 7 stations hydrologiques.
Le système d’alerte précoce devra permettre, lorsqu’il sera opérationnel, d’alerter les communautés des éventuelles inondations afin de les amener à prendre des mesures idoines pour limiter les dégâts.
Le Temps/ATOP
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