Avec les nombreuses contestations qui ont précédé la tenue de l’élection présidentielle le 25 Avril, des organisations internationales ont accepté de se mettre à la disposition des protagonistes pour assurer la régularité des opérations de vote. La mise en place (officieuse) du Comité d’accompagnement, à la veille du scrutin, répondait surtout au besoin de convaincre le candidat du CAP 2015.
Le fameux comité est constitué par l’OIF, la CEDEAO, l’UEMOA et l’UA notamment. C’est une puissante caution pour la Commission électorale qui aura tout loisir qu’elle a conduit une élection transparente. Déjà la CEDEAO a commencé à célébrer la qualité de l’élection togolaise. Sur le site de la CENI on peut lire ceci: “le Comité d’accompagnement suit la remontée, le traitement et la publication des résultats”. C’est tout dire!
En admettant ce rôle officieux à ce comité pour le moins impromptu dans le dispositif institutionnel de cette élection, l’opposition s’est faite une fois de plus prendre au piège. Elle aura du mal à contester la régularité du scrutin, sans se mettre à dos la communauté internationale.
K. Agboglati
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