Un don plus de 15 milliards de francs CFA du Partenariat mondial pour l’éducation a été accordé au Togo. La signature de l’accord de financement a eu lieu ce 5 mars au siège de la Représentation de la Banque mondiale au Togo.
Le don devrait servir pour « renforcer les pratiques pédagogiques, augmenter les capacités d’accueil à travers la construction et l’équipement de 240 salles de classe ; réduire les disparités dans l’accès et la rétention pour environ 56 500 filles par an« , selon le communiqué.
L’aide entre dans le cadre tidu Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI-2) au Togo. Le PERI-2 permettra de renforcer les activités déjà entreprises dans le cadre du PERI-1 pour améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages. Il permettra également de réaliser une plus grande équité dans l’accès à l’éducation et le maintien à l’école jusqu’à la fin du cycle primaire, notamment pour les filles, en ciblant plus particulièrement les zones les plus défavorisées. Les interventions du nouveau projet couvriront ainsi 18 inspections défavorisées, sélectionnées sur la base de critères convenus avec le Ministère des enseignements primaire et secondaire, et représentant 59,5% de l’effectif total des élèves en 2012/13.
L’attribution de cette aide intervient au moment où les écoles togolaises connaissent des perturbations par une série de grèves dans la fonction publique. Les syndicats d’enseignants cheville ouvrière de ces grèves réclament une augmentation des salaires et l’application du statut de la fonction publique selon des accords signés entre le Gouvernement et les centrales syndicales.
Le programme PERI-1 a certes contribué à l’augmentation des infrastructures scolaires, mais le Togo souffre d’un manque criard de salles de classes, notamment dans les zones rurales. Les syndicats d’enseignants dénoncent régulièrement l’effectif pléthorique des salles de classe et la baisse du niveau des élèves.
Le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) est créé en 2002. Il rassemble 60 pays en développement et plus de 30 organismes bilatéraux, régionaux et internationaux, ainsi que des banques de développement, des entreprises du secteur privé, des enseignants, des groupes locaux et mondiaux de la société civile. C’est le seul mécanisme multilatéral visant à faire en sorte que tous les enfants des pays les plus pauvres du monde puissent aller à l’école et bénéficier d’un enseignement de qualité.
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