La session 2014 du plénum du conseil national de l’enseignement scolaire a eu lieu les 18 et 19 décembre à Lomé sous le thème «réflexion sur une réforme efficace des baccalauréats première et deuxième parties». Initiée par le secrétariat permanent du conseil national de l’enseignement scolaire, cette session a regroupé une soixantaine d’acteurs et partenaires de l’éducation. L’enseignement scolaire vit sous le régime d’un BAC 1 et d’un BAC 2, sanctionnant respectivement les classes de Première et de Terminale.
La rencontre s’inscrit dans la dynamique entreprise par l’autorité de l’éducation de mettre ensemble ces acteurs en vue d’apprécier les activités, les résultats et les problèmes du système éducatif national. Cette rencontre contribue à mener des réflexions et à proposer aux autorités du sous-système de l’enseignement général, une réforme des baccalauréats première et deuxième parties avec plus d’accent sur la spécificité de chaque série. Il s’est agi de réorganiser les examens des BAC I et II afin de préparer les élèves au système Licence Master et Doctorat (LMD) pour ceux d’entre eux qui poursuivront leurs études supérieures.
Les acteurs doivent proposer des approches pédagogiques incluant entre autres, un outil pour l’orientation des élèves entrant au secondaire deuxième cycle, une liste des disciplines obligatoires et facultatives ainsi que le volume horaire hebdomadaire d’enseignement depuis la classe de seconde jusqu’en terminale Ils devront aussi plancher sur les disciplines obligatoires pour chaque série à l’écrit comme à l’oral, les coefficients, la durée de chaque épreuve et la note nécessaire pour valider chaque discipline.
Le ministre des Enseignements primaires et secondaires, Florent Manganawè recolle à l’urgence et sait que c’est l’une des occasions pour poser les bases en vue de l’amélioration des enseignements/apprentissage au second cycle de l’enseignement secondaire général. Selon lui, il faut mener des réflexions qui pourraient conduire à une prochaine réforme des examens dans le deuxième cycle du secondaire. Pour lui concrètement, «il s’agit de voir comment rendre les baccalauréats première et deuxième parties plus abordables aux candidats, les stratégies à adopter pour que ces examens soient une initiation des élèves au LMD». C’est donc un engagement ! Les spécialistes relèvent qu’une analyse des notes d’examen des dix dernières années des BAC I et II de l’enseignement général fait observer que les candidats réussissent moins dans leurs disciplines de spécialité.
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