Le préfet de Tchamba, Palanga Kolu-Edjowou et le maire de la commune de Bassila (frontière Togo-Bénin), Atta-Salifou Amidou ont informé, le 17 novembre dernier, les populations frontalières des deux régions sur le démarrage des travaux de réinstallation des bornes de la frontière entre le Togo et le Bénin.
Les deux autorités se sont rendues successivement à Kprèkètè (Kaboli) et Wolo (Bassila) pour expliquer aux populations l’importance de ces travaux et les rassurer par rapport aux intrigues qui pourraient découler du traçage de ces nouvelles bornes. Le préfet Palanga a précisé que l’existence de la frontière n’est pas un signe de division entre les deux zones indiquant qu’après le traçage de la frontière réelle, les propriétaires terriens dont les parcelles se retrouveraient de l’autre côté ne les perdront pas mais devront se conformer aux législations en vigueur en matière foncière de part et d’autre. « Il ne s’agit pas de retirer l’exploitation des terres à des tiers, mais juste de rendre visible la frontière afin que les législations des deux pays s’appliquent » a-t-il rassuré. Pour sa part, le maire de Bassila a demandé aux populations de réserver un bon accueil aux techniciens afin de leur faciliter la tâche et surtout d’accepter les résultats. Il a ajouté qu’une issue favorable sera trouvée aux problèmes qui pourraient surgir. M. Atta-SalifouAmidoua appelé les populations à l’entente et au bon voisinage à l’image des relations qui existent entre les autorités des deux pays.
Les travaux qui ont démarré le 18 novembre sont exécutés par une équipe technique mixte bénino-togolaise. Ils consisteront à détecter à l’aide de GPS l’emplacement des bornes installées par le colonisateur allemand en 1913, et qui ont disparu avec le temps, créant souvent des confusions au sein des populations frontalières. Il sera ensuite installé des bornes plus géantes et plus rapprochées, les anciennes étant distantes de 5 km environ.
Avec Atop
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