Campagnes nationales de réparation des « FISTO » pour soulager les femmes

La Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Ekoué Dédé Ahoéfa a fait démarrer deux campagnes nationales (les cinquième et sixième au Togo) de réparation des Fistules Obstétricales (FISTO) le 10 octobre au Togo. Les FISTO interviennent chez la femme et liées à une complication d’un accouchement difficile.

Ces campagnes sont soutenues par le Ministère de la Santé, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et plusieurs autres partenaires. Elles vont se dérouler jusqu’au 18 octobre pour la première phase et du 1er au 13 décembre prochain pour la seconde phase, ceci pour contribuer à améliorer l’état de santé des femmes qui souffrent de ce mal. Il s’agit également de sensibiliser la population sur la prévention, le traitement des patientes et la réinsertion socio-économique et professionnelle des femmes ayant subi une réparation.

A propos de ces fistules obstétricales, maladie handicapante qui viole la dignité de la femme, les causes directes sont liées aux mariages et aux grossesses précoces, accouchements difficiles et non assistés. Avec ces deux campagnes en un trimestre c’est un début de soulagement chez les femmes togolaises sujettes à ce mal. Seulement, de la part du gouvernement il subsiste un défi et l’un de ces défis est de garantir à la femme, des soins de santé appropriés dans son rôle de procréatrice, des soins plus rassurants, complémentaires des résultats des deux campagnes de l’année en cours. La Ministre a profité pour inviter la population à aider à combattre ce mal et à soutenir l’Etat dans ses efforts de lutte contre les mariages et les grossesses précoces, l’Etat dont la conviction est d’éradiquer la « fisto ».

La présidente de la Commission Nationale de la Santé de la Femme, de l’Enfant et du Nouveau-né, Ahlonkoba Eithnard, le président de l’ONG partenaire, Solidarité, Santé et Développement, Dr Patrick Gérard et le représentant résident de l’UNFPA/Togo, Dr Koffi Justin N’Guessan ont souligné que la FISTO et ses conséquences relèvent du droit humain, d’équité et d’égalité du genre, de pauvreté et de culture qui entraînent pour ses victimes des souffrances physiques, psychologiques et sociales indescriptibles.