Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a fait part dans un communiqué d’une attaque, la semaine dernière, d’un autocar, en provenance du Mali, par cinq individus armés non identifiés qui ont dérobé 1.047.500 FCFA aux passagers et blessés grièvement deux personnes.
D’après le communiqué, les malfrats ont érigé une barricade à hauteur de Djantakopé, à la sortie nord de Wahala (120 km nord-est de Lomé), sur le tronçon Atakpamé-Notsé. L’autocar transportait 56 personnes.
Les brigades de gendarmerie de Wahala et de Gléi ont été dépêchées sur les lieux mais n’ont pas pu arrêter les malfrats, qui ont pris la fuite sur « une moto neuve non immatriculée. »
Un énorme mystère s’est glissé tout de même dans le communiqué du ministère : alors qu’on a procédé à aucune arrestation, le ministère souligne que les malfrats étaient munis de « fusils d’assaut AK 47 ».
Comment comprendre cela ? Peut-être que la gendarmerie lit maintenant dans le marc du café ?
Néanmoins, l’attaque sur la nationale n°1 témoigne de la recrudescence du grand banditisme au Togo. Il s’agit de la quatrième attaque à main armée en l’espace de deux mois, après celui du consul du Liban au Bénin tué à Avepozo, suivi plus tard d’un autre braquage au Grand marché d’Adawlato.
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