Le gouvernement togolais se serait réuni vendredi, à la suite des alertes venues essentiellement de la ville d’Atakpamé où des responsables de la santé ont affirmé avoir eu affaire à des cas de patients dont les symptômes s’apparenteraient à ceux du virus Ebola. « A ce jour, aucun cas suspect de malade à virus Ebola n’est signalé sur le territoire national », dit le communiqué officiel des autorités togolaises. Mais plutôt que d’apporter quelque lumière sur les faits, l’information officielle fait dans la polémique: « Les fausses rumeurs ne doivent en aucun cas nous faire baisser la garde ».
Vendredi, une source médicale digne de foi a fait part à la Rédaction du journal Le Temps de la découverte de deux cas de patients présentés au centre hospitalier de la localité. Nous avons également appris que les autorités auraient dépêché sur place une équipe médicale. S’agissait-il d’une simple panique des agents de santé ou y avait-il de quoi s’inquiéter? Quels sont les résultats des investigations conduites par les enquêteurs de l’Etat à Atakpamé?
La manière dont le gouvernement présente l’affaire n’est pas de nature à apaiser les populations. Le personnel de santé à Atakpamé en liaison avec leurs collègues du CHU de Lomé sont convaincus que les responsables politiques ne disent pas toute la vérité.
Nos reporters dans la région s’activent pour essayer d’en savoir un peu plus sur ce qui est réellement arrivé aux deux personnes examinées par le médecin d’Atakpamé.
Au Togo comme dans les autres pays de la région, les populations sont sur le qui-vive depuis que le virus Ebola est apparu en Guinée, au Libéria, en Sierra et au Nigéria et a fait près d’un millier de morts dans ces pays. Aucun pays n’est à l’abri de l’épidémie, selon l’OMS et les mesures publiques se doivent d’être transparentes et crédibles.
Le Temps
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire