6è FIFIVIL : Un festival sous le signe de la relance de l’économie numérique

Des producteurs et réalisateurs d’œuvres cinématographiques du Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, Nigéria ont assisté le 16 mai dernier, aux côtes de leurs homologues du Togo, au lancement de la 6e édition du Festival International du Film Vidéo de Lomé (FIFIVIL). Le FIFIVIL est une manifestation culturelle qui se déroule chaque année au Togo. Pendant huit jours la manifestation tentera de créer et d’animer un cadre d’échanges et d’expériences entre les professionnels du cinéma de la sous- région. Elle participera aussi de la formation des jeunes amateurs du cinéma sur les contours de ce métier. A l’occasion les auteurs de meilleurs films sont récompensés. Une vingtaine de films longs et courts métrages dont « Victimes de nos richesses » du malien Kal Touré, « Kawilasi » du togolais feu Abalo Kilizou, « Sex mania » du togolais Fumey Séwa, « Grâce personnifiée » de l’ivoirienne Brigitte Glai seront projetés. Egalement au menu, des ateliers de réflexion sur l’élaboration d’une politique nationale du cinéma et de l’audiovisuel et une conférence débat sur « quels films pour quelles diffusions en Afrique ? ».

L’initiative vient relancer le débat de la promotion du cinéma et de la vidéo sur la base de l’économie numérique. Avant les années 2000 plus de 90% des biens et services audiovisuels de l’image consommés en Afrique provenaient des Etats Unis, d’Europe et d’Asie. Cette situation continue d’être une réalité dans plusieurs pays qui se cherchent dans la mise en place des politiques appropriées pour une véritable promotion cinématographique et audiovisuelle.

Au cours de cette cérémonie de lancement le directeur technique du festival et le parrain de FIFIVIL, MM. Ekoué-Djenon Kouéga et Horacio Freitas ont relevé le rôle que joue, ce que l’on appelle, le 7^ème art dans l’économie de certains pays africains dont le Nigéria où le cinéma et la vidéo contribuent à 25% à l’économie nationale.

Le Temps