Une rencontre entre la ministre de la Communication et de la formation civique a lieu aujourd’hui à la salle Léopold Sédar Senghor de la Paroisse universitaire Saint-Jean de Nukafu. Au menu: les préparatifs des états généraux de la presse. Les organisations de la presse privée ont émis leur souhait de participer à ces préparatifs. Beaucoup ont émis de vives critiques quant à une rencontre qui se ferait sans les représentants des principaux intéressés.
Mme Anaté Kouméalo, la ministre de la Communication et de la Formation civique est la principale instigatrice de ces états généraux. Avant d’occuper le poste, elle avait affirmé qu’il fallait le ménage dans la presse privée, arguant qu’il fallait, si cela ne dépendait d’elle, supprimer au moins 80% des journaux. Une vive critique qui a braqué une partie de la presse.
Le 3 mai dernier, lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, la ministre a souhaité une presse digne et responsable, ancrée dans l’accompagnement du développement du Togo. Elle était présente au « T des médias », le défilé de mode des journalistes, histoire de rabibocher les relations empreintes de méfiance et de suspicion qu’elle entretient avec le milieu des médias.
Nul ne sait encore quels seront les sujets principaux abordés par ces états généraux et à quoi ils serviraient. La presse privée togolaise traverse une crise de confiance et de responsabilité. Les états généraux sont prévus pour se tenir en ce mois de mai.
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