Les Etats Généraux de la presse auront probablement lieu en ce mois de mai, à l’instigation du ministère en charge de la Communication et de la Formation civique. Mais il semble que les médias privés, sur lesquels vont porter les travaux, ne sont pas associés à la préparation.
Le Conseil National des Patrons de Presse, proche du pouvoir, “souhaite que le processus en cours devant conduire aux Etats Généraux de la Presse annoncés par le gouvernement, soit le plus inclusif et participatif possible afin de garantir les chances d’une parfaite réussite de cette initiative qui mérite d’être saluée.”
Dans les milieux de la presse privée, la crainte est de plus en plus grande que de ne pas être associés à l’organisation de ces Etats généraux censés régler les problèmes inhérents à la corporation.
Dans le souci conjugué d’une participation bénéfique pour les entreprise de presse et en vue de donner un sens à la célébration de l’édition 2014 de la Journée de la liberté de presse placée sous le thème : « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015 », le Conseil National des Patrons de Presse convie toutes les organisations des promoteurs des médias à des concertations, en vue d’aboutir à une plate-forme minimale, à même d’assurer les intérêts des entreprises de presse à l’issue des travaux des Etats Généraux de la Presse, a ajouté le CONAPP.
La presse togolaise travaille dans un environnement économique non viable. Des dizaines de journaux et radios partagent un marché exigu. Ces Etats généraux pourraient amener à améliorer la situation de la presse sur le plan juridique et économique en vue de la création d’entreprises capables de prospérer économiquement tout en jouant bien leur rôle d’information.
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