Les attaques contre les symboles du pouvoir fédéral nigérian se multiplient. L’attentat qui a frappé ce soir la banlieue d’Abuja semble s’inscrire dans la même logique que celui qui a endeuillé cette ville, le 24 avril.
Un attentat à la bombe a fait au moins 16 morts jeudi en périphérie d’Abuja, la capitale du Nigeria, dans la gare routière qui avait déjà été la cible d’une attaque sanglante récemment, selon un journaliste de l’AFP et un témoin.
Un correspondant de l’AFP a vu neuf morts à l’hôpital général Asokoro d’Abuja tandis qu’un témoin a indiqué sous couvert de l’anonymat avoir vu sept corps dans le même établissement.
L’attentat n’a pas été revendiqué pour l’instant, mais les soupçons se sont immédiatement portés sur le groupe islamiste Boko Haram, dont les attaques ont fait des milliers de morts au Nigeria depuis cinq ans.
La bombe a explosé à 20h00 (19h00 GMT) dans la gare de Nyanya, à quelques kilomètres du centre d’Abuja, et les services d’urgence sont encore sur le site pour évacuer les victimes, selon Manzo Ezekiel, un porte-parole de l’agence nigériane de gestion des situations d’urgence (NEMA).
La gare de Nyanya a été la cible de l’attaque la plus meurtrière jamais perpétrée à Abuja, qui avait fait au moins 75 morts le 14 avril.
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, considéré comme un terroriste à l’échelle mondiale par les Etats-Unis, avait revendiqué l’attentat du 14 avril dans une vidéo obtenue par l’AFP.
Le Temps et AFP
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