Amélioration du Climat des affaires au Togo : le chef du gouvernement a présidé une réunion de «DOING BUSINESS »

Le Premier ministre Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu a présidé le vendredi 7 mars à Lomé, une réunion sur l’amélioration du climat des affaires « Doing Business » au Togo avec des experts financiers et techniques de la Banque Mondiale. Cette rencontre a été initiée par la Banque Mondiale pour apporter une assistance technique en vue de l’amélioration du climat des affaires dans le pays. Cette assise a été l’occasion d’examiner le mémorandum des réformes et de réfléchir sur la matrice des recommandations du « Doing business » au Togo afin de contribuer à la mise en œuvre effective et dans de meilleurs délais, des mesures pouvant améliorer les performances du Togo au prochain classement dans le «Doing Business » au niveau de la Banque Mondiale.
Selon les derniers rapports « Doing business » de la Banque Mondiale et de la Société Financière Internationale (SFI), le Togo en 2013 a avancé d’un pas en occupant la 156eme place contre la 162 en 2012 sur les 185 économies étudiées. Pour 2014, le pays a progressé de deux points pour avoir opéré des reformes sur trois indicateurs notamment, la création des entreprises, le permis de construire et l’exécution des contrats. Ainsi, pour permettre au Togo de mieux faire, la Banque Mondiale a identifié et transmis un certain nombre de mesures lui permettant d’enregistrer de meilleurs résultats à l’avenir. La première partie du mémorandum sur les réformes évalue les performances du Togo sur un ensemble d’indicateurs du climat des affaires relativement aux tendances régionales et mondiales, puis analyse les raisons de sa faible performance dans certains secteurs. La deuxième est consacrée aux recommandations dans des domaines où le gouvernement peut agir directement telles que des lacunes relevées qui peuvent être traitées par des réformes légales et réglementaires. Ce mémorandum révèle que le cout élevé d’exploitation des entreprises constitue le principal obstacle à la croissance et contribue à fragiliser la confiance entre le secteur privé et le gouvernement. L’acquittement des taxes fiscales est cité comme un axe majeur pour réaliser cette amélioration. En plus de la problématique de la gouvernance, les lourdes procédures administratives ont l’effet pervers d’encourager des pratiques informelles.
Le Temps/ATOP