À la tribune de la 80e Assemblée générale des Nations unies qui s’est ouverte mardi à New York, le Burkina Faso compte « porter la voix de la rupture » face aux clichés et discours tronqués sur l’Afrique.
Conduite par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la délégation burkinabè entend, selon le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, « porter la voix du Président du Faso, la voix de la rupture, la voix d’un pays qui veut s’affranchir des chaînes qui l’ont longtemps aliéné ».
Traoré a souligné que son pays « assume ses capacités, ses limites et veut avancer », plaidant pour « corriger les discours tronqués, détruire les clichés qui nous confinent et bâtir de nouvelles relations » avec la communauté internationale. Le Premier ministre burkinabè donnera des précisions le 27 septembre sur ce choix souverain et assumé.
En ouverture du débat général, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait dressé un constat sévère : « Nous sommes confrontés à des tensions et à des divisions géopolitiques croissantes, à une incertitude chronique et à une pression financière de plus en plus forte. » Selon lui, « sans institutions multilatérales efficaces, la multipolarité ouvre la porte au chaos ».
AIB
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