Covid19 : Des fêtards suspectés d’avoir transmis volontairement le virus

Quatre personnes se sont vantées d’être infectées et d’avoir contaminé volontairement d’autres participants à une fête privée à Bruges, relate le quatidien régional «Sud Ouest».

Les autorités ont martelé le message tout au long de l’été qu’en cas de rassemblements, le maintien des gestes barrières est primordial pour éviter la contamination ou la formation de clusters. « Les déplacements, événements et regroupements familiaux ou amicaux sont des facteurs susceptibles de favoriser la reprise de l’épidémie », rappelait la Direction générale de la santé le 20 juillet 2020. Une fête privée est ainsi dans le viseur des autorités sanitaires, explique Sud Ouest.

Au moins quatre personnes ayant participé à une fête dans un bar à vin associatif de Bruges, en Gironde, auraient été contaminées, a signalé la Caisse primaire d’assurance maladie à l’agence régionale de santé (ARS). Mais ces personnes auraient pu être contaminées volontairement par d’autres fêtards. Quatre invités à la soirée, de retour de vacances en Croatie, se sont vantés durant la fête puis sur les réseaux sociaux d’avoir le virus, qu’ils ont voulu transmettre à d’autres participants. « Ils n’avaient pas de masque, ont fait la bise et serré des mains », ont assuré trois personnes présentes à cet événement au quotidien.

Cette soirée, organisée par un collectif à l’origine de soirées électro, a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 août. La limite avait été fixée à 250 personnes, avec obligation d’adhérer à l’association et de payer sa réservation en avance. Le port du masque était obligatoire.

Une distribution de masques et de gel était même prévue pour les personnes n’en disposant pas, selon la page Facebook de l’événement. Une enquête est désormais ouverte. Il n’est pas précisé si les quatre personnes prétendument infectées ont été retrouvées et interrogées par les autorités. Impossible pour l’instant de savoir si elles avaient vraiment le virus. Et si, le cas échéant, elles ont réellement participé à cette fête avec la volonté de le transmettre. Le principe se rapproche ici de celui de certaines fêtes présumées aux États-Unis, où des jeunes auraient organisé des fêtes dans le but d’être contaminés, avec une cagnotte à la clé. Sauf que les participants à ces fêtes étaient tous volontaires et « conscients » du risque, ce qui n’étai pas le cas à Bruges

Avec lepoint.fr


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A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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