“Dix-huit présumés auteurs de meurtres sont aux arrêts et seront jugés”, a déclaré à la presse Édouard Samba, ministre provincial de la Justice du Kongo-central (localité enclavée du sud-ouest de la République Démocratique du Congo).
A Kinzau Mvuete, les frères Max Nsenga Ntumba et Percé Muamba Ntumba ont été “poursuivis”, “battus à mort” et “brûlés vifs” après avoir été accusés d’avoir tenté de voler la moto d’un conducteur qui les transportait dans la nuit du 30 au 31 juillet, a rapporté Masiala Lelo, un responsable administratif du territoire de Kinzau Mvuete.
“Il faut que justice soit faite pour nos deux frères. Ils n’étaient pas des voleurs, ni des inciviques”, a déclaré à l’AFP Salvador Munku, frère des défunts.
Selon lui, les deux hommes ont été “enterrés dans une fosse commune à Kinzau Mvuete, sans cercueil ni linceul. Nous sollicitons une autorisation d’exhumation pour un enterrement digne”.
Âgés de 28 ans, les deux victimes étaient des rappeurs connus dans la région.
Kinzau Mvuete est située à 60 km à l’ouest de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-central. Des vols de motos et des braquages sont régulièrement rapportés dans cette localité agricole.
Sur les réseaux sociaux, des internautes ont dénoncé un crime xénophobe en raison de l’appartenance des victimes à la communauté Luba (celle du président Félix Tshisekedi), dans la région du Kasaï (centre). Le Temps avec Afp
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