Coronavirus: Des chiens capables de reconnaître le Covid-19 à l’odeur?

Des expériences sont en cours dans plusieurs pays pour dresser des chiens à détecter l’odeur du coronavirus. En rance l’on a pris des prélèvements de sueur sur des patients positifs et l’on a formé les chiens à reconnaître l’odeur du virus. Le prélèvement positif a ensuite été disposé dans une pièce à côté de plusieurs autres prélèvements tous négatifs. L’enjeu était de savoir si les chiens arriveraient à reconnaître et à marquer l’arrêt devant le prélèvement positif ou non. C’est concluant : le chien peut trouver des positifs parmi des négatifs

Le gouvernement britannique a débloqué près de 560.000 euros pour accélérer l’étude menée par une association sur des chiens renifleurs. Lancée il y a plusieurs semaines, la formation des chiens renifleurs appelés à détecter le coronavirus avant l’apparition des symptômes a connu un coup de booster inédit avec le déblocage, par le gouvernement britannique d’une forte somme pour finaliser l’étude et la formation des chiens.

L’association « Medical detection dogs » entend boucler rapidement la formation des chiens renifleurs qu’elle a déjà débutée il y a plusieurs semaines.

Comme pour d’autres maladies, le Covid-19 modifie l’odeur corporelle du porteur avant même qu’il ne développe les premiers symptômes. C’est cette odeur que les chiens renifleurs pourraient facilement détecter après formation. Ils peuvent aussi renifler une hausse de température du sujet.

Le Dr Claire Guest, cofondatrice et directrice générale de Medical Detection Dogs, s’est félicitée de la confiance du gouvernement britannique: « Nous sommes ravis que le gouvernement nous ait donné l’occasion de démontrer que les chiens peuvent jouer un rôle dans la lutte contre Covid-19. Nous sommes sûrs que nos chiens pourront trouver l’odeur de Covid-19 et nous passerons ensuite à une deuxième phase pour les tester dans des situations réelles, après quoi nous espérons travailler avec d’autres agences pour former plus de chiens pour le déploiement. »

Les chiens renifleurs pourraient être l’élément capital pour limiter l’impact d’une éventuelle deuxième vague. Ils pourraient aussi être déployés dans les ports, les aéroports et les lieux de grands passages pour détecter les éventuels porteurs du coronavirus. À terme, chaque chien pourrait ainsi « tester » jusqu’à 250 personnes par heure.

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A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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