La conférence des évêques du Nigeria en première ligne contre l’insécurité et les tueries qui continuent dans le pays. Des chants et des prières et tous de noir vêtus, ils étaient des milliers dans les rues d’Abuja pour dénoncer l’insécurité et les exécutions sommaires au Nigéria.
Les manifestants portaient aussi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: “‘Arrêtez de tuer au nom de Dieu’, ou encore, ‘Les politiciens, cessez de détruire notre pays’“.
Selon Daniel Echukwu, un manifestant, la marche vise à rendre hommage aux victimes. Elle est organisée “pour pleurer nos frères et sœurs qui ont été tués par Boko Haram et des criminels”.
Ces dernières années, de nombreux religieux ont été enlevés et certains ont été tués tandis que d’autres ont retrouvé leur liberté après avoir payé une rançon.
Récemment, quatre séminaristes catholiques ont été enlevés à Kaduna, l’un d’eux a été tué par ses ravisseurs. Dans l’Adamawa (Nord-Est) un leader de l’Association chrétienne du Nigéria a été enlevé et décapité par des ravisseurs djihadistes.
Anthony Okoleh a un message pour ceux qui continuent de tuer au Nigeria: “Ils doivent se rendre et se repentir et demander le pardon à Dieu. Je leur demande de changer leurs cœurs et d’arrêter de tuer. Le sang des innocents est versé sans aucune raison”.
La conférence des évêques du Nigeria accuse le gouvernement fédéral de négligence et appelle la communauté internationale à intervenir dans le pays. “Les multiples attaques contre les Nigérians et les pertes en vies humaines ne sont plus considérées. Notre gouvernement ne prête pas attention aux conditions des Nigérians. Un gouvernement qui ignore les pleurs de ceux qui l’ont élu est sans doute destiné à un échec”, explique Augustine Akubeze, le président de la Conférence des évêques du Nigeria. Le Temps ave Afp
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