La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi qu’elle joignait les affaires contre deux ex-chefs de milice en Centrafrique, Yekatom et Ngaïssona.
« Le 20 février 2019, la Chambre préliminaire a décidé de joindre les affaires du procureur contre Alfred Yekatom et celle contre Patrice-Edouard Ngaïssona », a déclaré la Cour dans un communiqué.
M. Ngaïssona, président de la Fédération centrafricaine de football, est soupçonné d’avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans l’ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014.
M. Yekatom, député centrafricain et ex-chef de milice antibalaka, a été remis à la Cour pour sa responsabilité pénale présumée dans des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans la même zone entre décembre 2013 et décembre 2014.
La CPI estime que des procédures communes à l’encontre des deux hommes contribueront à « accroître l’équité et la rapidité de la procédure », en évitant notamment le « double emploi des preuves » et des « dépenses inutiles ».
M. Ngaïssona a été interpellé en France en décembre à la suite d’un mandat d’arrêt délivré par la CPI, qui siège à La Haye. Il est apparu le 25 janvier pour la première fois devant la Cour, deux jours après son extradition.
Il a été précédé par Alfred Yekatom, dont la première comparution devant les juges de la CPI remonte à novembre, une petite semaine après son transfèrement historique vers La Haye, le premier depuis l’ouverture de l’enquête sur la Centrafrique en septembre 2014. Le Temps avec AFP
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