Les régions des savanes et de la Kara sont très fertiles à la prolifération de la maladie du charbon bactéridien en raison des activités d’élevage et de pâturage pratiquées. Malgré les tentatives de sensibilisation de l’autorité suivies souvent des campagnes de vaccination, la maladie connaît une recrudescence.
Les activités de transhumance en sont pour une large cause. Chaque saison, ces régions accueillent de nouveaux éleveurs et qui maîtrisent très peu les procédures de pratique de l’activité.
Le 15 février dernier un meeting d’information et de sensibilisation à l’intention des acteurs du secteur de l’élevage, des autorités administratives, traditionnelles a encore eu lieu à Mandouri dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre le charbon bactéridien. Il s’agissait de mobiliser de nouveau les éleveurs et autres acteurs intervenant dans ce secteur à prendre soin de leurs animaux et surtout en les vaccinant contre cette bactérie, une vaccination qui doit couvrir au moins 80% de la région.
Ces campagnes sont souvent subventionnées par le gouvernement et ses partenaires et notamment la commission de l’UEMOA. Le charbon batéridien est une maladie qui tue les animaux et les hommes. Le seul remède est de ne pas manipuler les cadavres des animaux morts et de signaler ces cas aux agents vétérinaires et de santé. Il est aussi recommandé de ne pas consommer la viande des animaux morts et de les incinérer dans un trou pour éviter d’être contaminée. La campagne démarre incessamment.
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