Le débat sur les Mutilations génitales féminines revient avec le Comité Inter-Africain à propos des pratiques traditionnelles affectant Femmes et enfants.
Ce débat revient à l’occasion de la journée internationale tolérance zéro aux MGF célébrée chaque 6 février. Cette année il était question de « Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
Il existe au Togo la loi N°98- 016/portant interdiction des mutilations génitales féminines et à chaque célébration il est organisé des séances d’appropriation de cette loi en vue d’appeler à son application.
Dans plusieurs pays, des lois ont été promulguées pour combattre certaines pratiques traditionnelles préjudiciables dont l’application reste généralement lettre morte. Ces lois interdisent les mutilations génitales féminines par exemple au Burkina Faso, Benin, Tchad, Ethiopie, Erythrée, Egypte et Togo, conformément aux instruments des droits humains ratifiés par les gouvernements.
D’une étude sur les MFG réalisée en 2008 au Togo par le ministère en charge de la Femme, il ressort que ces pratiques existent plus dans les régions Centrale (56%), des Savanes (12%) et de la Kara (8,5%). Cela concerne les ethnies Cotocoli/Tem (25,6%), Tchamba (25,5%), Yanga (25%), Peuls (21,2%) et Mossi (18,8%).
Le CIAF a été créé en 1984, à l’issue d’un séminaire international sur les Mutilations génitales féminines (MGF) à Dakar au Sénégal. Il a pour mission de lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes.
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