Les chefs d’Etat du G5 Sahel se sont réunis à Ouagadougou pour la 5e conférence de l’organisation sous-régionale hier 5 février 2019. Le Burkina Faso a pris la présidence de l’organisation, au moment où ce pays fait face à de sérieux défis sur le plan du terrorisme djihadiste.
Notre confrère Le Pays, quotidien burkinabè ont analysé les grands enjeux de la rencontre:
Le Sommet du G5 Sahel a refermé ses portes, hier, 5 février 2019, à Ouagadougou. C’est le 5e du genre. Le thème sur lequel se sont penchés les chefs d’Etat des 5 pays membres, est le suivant : « Sécurité et développement ». Avant cette rencontre au sommet, les ministres en charge de l’Economie et du développement, de la Défense et des Affaires étrangères ont examiné les conclusions des travaux des experts. Il faut préciser que ces conclusions portent sur sept points essentiels dont le programme de travail annuel de 2019, le projet du budget 2019, le cadre de suivi de la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds sur le programme d’investissement prioritaire 2019-2021 ainsi que le rapport d’audit organisationnel du Secrétariat permanent. Selon Kane Aïchatou Boulama, la ministre nigérienne du Plan, qui a présidé la réunion ministérielle, outre ces questions inscrites à l’ordre du jour, les chefs d’Etat ont « abordé la problématique de la recrudescence des conflits intercommunautaires qui perturbent la quiétude de nos populations et de l’impact de l’insécurité sur la scolarisation de nos enfants ». Parlant du bilan de la présidence en exercice de Mahamadou Issoufou, la ministre nigérienne du Plan a relevé l’opérationnalisation de la Force conjointe et sa composante police ainsi que sa composante renseignements. Pour elle donc, le bilan est positif et le G5, sous le mandat de Mahamadou Issoufou, mérite qu’on lui tresse des lauriers. Le commandant de la Force conjointe, le général mauritanien Hanena Ould Sidi, ne dit pas autre chose quand il affirme que les zones d’actions de la Force conjointe sont épargnées par les actes terroristes. Toutefois, au risque de fâcher le Général, on peut se permettre de lui dire que ses hommes peuvent et doivent mieux faire. En tout cas, tous les Burkinabè peuvent partager cette appréciation.
Voir la vidéo de nos confrères de VOA.
Le Temps
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