François Jeronimo Amorin Joao compte parmi les ardents militants ayant œuvré à l’accession du Togo à la souveraineté internationale. Le héros s’en est allé.
Militant de première heure du Mouvement de la Jeunesse, parti crée en septembre 1951 et d’obédience social-démocrate et plus connu sous le vocable de la Juvento ( Justice, Union, Vigilance, Education, Nationalisme, Ténacité, Optimisme) ou aile radicale du Comité de l’Unité Togolaise (CUT), le centenaire François Joao Jerenimo AMORIN, s’en est allé le 22 octobre 2018.
Intellectuel de haut vol, il étudia notamment le Droit dans les années 40 à Lyon en France puis à la London School of Economics and Political Science en Angleterre.
Militant de gauche, panafricaniste reconnu, François Amorin fut membre de la West African National Secretariat dirigée par Kwame Nkrumah.
De la génération d’Ignacio Anani Santos, Noé Kutuklui, Ben Apaloo, Messan Aithson, il fut nommé au poste de Secrétaire Général avec rang de ministre par Sylvanus Olympio lors de la formation de son premier gouvernement, mais il refusa le poste.
Avocat, il collabora avec Me Santos à Lomé puis à Cotonou chez Me Pinto avant de s’établir avec Me Bernard Paraiso à Missèbo, un des quartiers de la capitale économique béninoise..
Elu 1er Gouverneur en avril 1973 de Rotary Club lors de la création du Discrict 210 à Lomé, Me François Amorin a été par ailleurs Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Bénin.
Par son décès, c’est à la fois un acteur de premier plan et un témoin, l’un des derniers des événements fondateurs de la République Togolaise qui s’en est allé.
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