Les populations et acteurs sociaux et politiques des régions du septentrion et de la Centrale ont échangé avec le COPED sur des thèmes d’intérêt citoyen.
Les jeunes des préfectures des savanes, centrale et de la Kara ont accueilli, au cours des mois d’octobre et de novembre 2017, des conférences-débats et ateliers sur la non-violence, la tolérance, la liberté d’opinion, l’acceptation de l’autre, la liberté d’opinion. Le COPED (Centre d’Observation pour la Promotion de l’Etat de Droit) et son partenaire du PNUD ont été les initiateurs de cette campagne de sensibilisation de proximité.
Les préfets des localités, les responsables des délégations spéciales et chefs de villages ont été associés à contribuer pour sensibiliser. Au cours des séances il a été essentiellement question de pluralisme politique, démocratie, développement et cohésion sociale, la loi N° 2011-010 du 16 Mai 2011 fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestations publiques ainsi que des clarifications sur les concepts de citoyen, ses droits et ses devoirs. Organisateurs et autorités déconcentrées ont appelé à la conscience de tout un chacun afin de cultiver la paix et le vivre ensemble pour un Togo meilleur.
A Dapaong, à Kara et à Sotouboua, les renforcements ciblaient des jeunes (une cinquantaine par étape) membres des comités ou ambassades de paix, responsables des Comités Villageois de Développement/Comités de Développement de quartiers (CVD /CDQ), des responsables locaux des partis politiques et des chefs traditionnels. C’est la contribution du COPED à la promotion d’une culture citoyenne et de paix et au renforcement de la participation citoyenne dans les communautés.
Pour les organisateurs, en dépit de l’architecture institutionnelle et de l’adoption massive de normes légales pour réguler les affaires dans le pays, la conscience citoyenne demeure très faible. « Il était impérieux de développer au sein des communautés la vocation à l’action civique impliquant une mobilisation publique motivée par une préoccupation concernant l’intégralité de la communauté fondée sur le respect des différences entre les individus et les groupes appartenant à cette communauté », ont rappelé les organisateurs.
Il a été relevé qu’un citoyen à conscience civique faible constitue un danger pour toute démocratie et pour le développement car il existe encore au sein de la population des comportements et attitudes qui ne favorisent pas la construction d’une nation et le vivre ensemble notamment le manque de confiance entre les autorités administratives et les administrés, le non-respect des biens publics et de l’autorité publique, l’indifférence totale de la population par rapport à la participation citoyenne, la faible mobilisation communautaire pour un développement local durable et la mauvaise utilisation des réseaux sociaux.
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