Leur habitat se restreint chaque année tandis que le braconnage garde le cap. Les hippopotames du Togo sont menacés, ainsi que l’écotourisme. Inquiétant !
Il existe une espèce de pachyderme dont la population est en voie de disparition dans le sud-est du Togo du fait des activités de l’homme. Les marres se vident La chasse aux hippopotames et la pêche restent des activités traditionnelles dans cette partie du pays.
Les sensibilisations et autres actions de proximité se sont multipliées ces dernières années afin de freiner le phénomène. Au sud-est du Togo, à la lisière de la frontière avec le Bénin, les populations riveraines du fleuve Mono s’organisent pour mieux protéger ces hippopotames. L’espèce menacée peut contribuer à l’élargissement du patrimoine culturel pour alimenter le secteur du tourisme. La conscience renaît avec l’extension des activités génératrices de revenus.
Grace à l’appui du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et du PNUD, plusieurs actions sont menées détourner l’attention des braconniers et des activités qui appauvrissent les mares. Les populations sont sensibilisées sur les bénéfices de la préservation de la biodiversité et la protection de la faune. L’adhésion à ces initiatives semblent palpables. Les activités génératrices de revenus ont été créées et le développement d’un écotourisme prend solidement forme autour des mares aux hippopotames.
Un documentaire réalisé en mars 2017 par la Deutche Welle (DW, la chaîne publique d’information allemande), montre comment ces communautés se battent pour protéger les hippopotames en danger.
Pour voir ce documentaire, cliquez ici : Deutche Welle
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire