Les assises de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) sont à leur 16ème édition. A l’étape de Lomé elles abordent « le contentieux administratif dans l’espace AA-HJF» en termes de bilan et des perspectives. L’assemblée a examiné des sujets au regard du fonctionnement harmonieux de l’Association. Le réseau a en perspective de travailler à se donner les moyens pour son meilleur fonctionnement.
Pour M. Akapkovi Gamatho, président de la cour suprême du Togo, au regard du thème, l’AA-HJF s’appréhende comme un outil d’harmonisation du droit et de la jurisprudence dans l’espace francophone africain mais aussi comme un levier d’amélioration de la gouvernance des hommes et des structures au service d’une justice efficace, gage de stabilité, de paix et de développement des sociétés. L’association travaille à une adhésion des citoyens et institutions à l’Etat de droit dans lequel l’Administration publique est soumise à la règle de droit et dont le juge assure l’application dans la cité. Le défi est de voir « comment parvenir à asseoir une justice crédible, génératrice de paix, de cohésion sociale et qui contribue amplement au développement des pays», selon le juge Gamatho. Ces assises prennent fin ce jour.
L’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) est née le 10 novembre 1998 à Cotonou au Bénin. Elle a pour but de contribuer au renforcement du droit et de la sécurité juridique et judiciaire en Afrique en vue de la promotion et de la consolidation de la démocratie et l’Etat de droit et de promouvoir le rôle des hautes juridictions dans l’uniformisation du droit en Afrique. Elle compte aujourd’hui trente-neuf membres.
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