La SAFER justifie la hausse des tarifs aux postes de péage

Les raisons de revoir à la hausse les tarifs du passage des véhicules et automobiles aux différents postes de péages du Togo sont désormais avancées par le gouvernement. Il dit vouloir garantir la durabilité de l’ensemble du réseau routier. En tout cas c’est l’avis donné par le Directeur général de la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) Sylvain Awima Outchantcha.

Cette augmentation selon lui s’explique par le fait que les taxes sur les produits pétroliers et les droits de péage par lesquels la SAFER passe pour entretenir les routes  ne représentent qu’à peine 30% des besoins annuels d’entretien. Or les efforts de développement de la route à travers la construction, la réhabilitation sur l’ensemble du réseau routier coûteraient au pays une bagatelle somme de mille milliards de francs CFA.

« Nous voulons dire à tous les Togolais que nous couvrons à peine 30% des besoins annuels d’entretien routier. Ces besoins se situent dans la fourchette de 35 à 40 milliards de francs CFA par an », a-t-il expliqué.

A en croire ce dernier, ce sont des fonds engagés et à rembourser aux partenaires financiers du Togo et c’est chaque Togolais et chaque Togolaise qui contribuera aujourd’hui et demain au remboursement de ces fonds.

Créée en juin 2011 en remplacement du Fonds d’Entretien Routier (FER), la SAFER a en charge le financement et la réalisation des activités d’entretien routier.

La nouvelle règlementation autour de la hausse des tarifs prendra effet à partir de janvier 2017.

Pour l’heure toutes les associations des consommateurs et le mouvement Martin Luther King ont appelé le gouvernement à retirer cet arrêté et les usagers à ne pas le respecter.

Quelques responsables syndiqués dans le transport routier ont été associés à la prise de cette nouvelle décision. Ils ne sont pas méconnus pour leur adoration à la manipulation. La plupart des syndicats rejettent cette tentative de passage en force du gouvernement.

Joseph Ahodo