Une rencontre sur l’investigation épidémiologique des maladies animales en Afrique de l’Ouest et du Centre regroupe du 12 au 15 avril à Lomé, des épidémiologistes et techniciens de laboratoires des services vétérinaires ainsi que des chercheurs impliqués dans la recherche sur les maladies animales.
Cette formation se tient dans le cadre du renforcement des capacités de contrôle et d’épidemio-surveillance des maladies animales financé par le Defense Threat Reduction Agency (DTRA). Les experts du Bénin, Cameroun, Cote d’Ivoire, Guinée Conakry, Niger, Mali, Sénégal et du Togo amélioreront leurs compétences dans le domaine des enquêtes de terrain notamment la vérification des alertes, la formulation et la validation des hypothèses à travers le recueil standardisé des données épidémiologiques et des échantillons. Ceci encouragera l’utilisation des formulaires de déclaration, des bases de données et la mise en place systématique des processus formels de suivi de la maladie, de la rédaction de rapports et de leur transmission aux niveaux national, régional et mondial.
Les travaux portent sur les concepts épidémiologiques de base, la veille zoosanitaire, l’enquête épidémiologique de terrain.
Les enquêtes relèvent que la peste bovine a causé la perte massive de bétail et de faune sauvage en Afrique, en Asie et en Europe. Cette maladie a été responsable de plusieurs famines en raison de l’incapacité de planter ou de moissonner des cultures suffisantes à cause de la perte des bovins et des buffles dans les communautés agricoles qui dépendaient de ces animaux pour la culture attelée», selon le miistère de l’agriculture. Le Togo a été déclaré exempt de la peste bovine en 2005 mais d’autres épizooties (peste des petits ruminants, fièvre aphteuse, maladie de Newcastle, grippe aviaire et la peste porcine) demeurent. A ce propos, la FAO au Togo, retient que «grâce aux efforts conjugués des Etats et des partenaires au développement, l’éradication de la peste bovine a été officiellement déclarée en juin 2011» et que depuis lors la stratégie mondiale est axée sur des mesures de suivi visant à maintenir l’absence de cette maladie dans le monde entier à travers la planification d’urgence et la formation continue des vétérinaires en matière de diagnostic et de surveillance, des actions qui s’inscrivent dans l’objectif stratégique 5 de la FAO relative à l’amélioration de la résilience des moyens d’existence face aux catastrophes.
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