Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières démarre un «projet de renforcement des capacités institutionnelles pour la réduction des pollutions atmosphériques de courte durée de vie ayant un effet sur le climat» en prévision des mesures d’atténuation des effets pervers des changements climatiques. Directeurs centraux et chefs services ont participé à son lancement afin de prendre connaissance des responsabilités et règles dans sa mise en œuvre en vue de réduire les émissions de certains gaz à effet de serre dont le méthane, le carbone noir, les dioxines et certains hydrofluorocarbures.
A propos du projet, il entend accroître la capacité du gouvernement à assister et à participer pleinement aux différentes activités et au processus de prise de décisions de la Coalition pour le Climat et l’Air pur (CCAC).
Pour le ministre André Johnson de l’environnement, la réduction des émissions de méthane et de carbone noir pourrait éviter un grand nombre de décès attribués à des maladies causées par la pollution atmosphérique, que l’on estime à six millions par année : «des pertes agricoles annuelles de l’ordre de dizaines de millions de tonnes pourraient également être évitées par la diminution des pollutions climatiques de courte durée de vie».
L’OMS rapporte que 175 mille décès causés par la pollution de l’air ont été enregistrés en 2012 et l’Afrique perd plus de 3850 millions de tonnes de productions agricoles par an dues à l’ozone troposphérique.
Le Temps/ATOP/KEA/JV
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