Vingt-cinq travailleurs sociaux des régions Centrale, de la Kara et des Savanes ont été formés sur le concept de la justice restauratrice au cours d’un atelier initié par le Bureau National Catholique de l’Enfance du Togo (BNCE-Togo) en collaboration avec le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation. L’atelier est un volet de l’« Appui à la promotion d’une justice restauratrice pour enfant au Togo » et « Enfant sans Barreaux ».
Les agents du ministère de l’Action sociale et des organisations de protection de l’enfance, partenaire du BNCE-Togo se sont appropriés les pratiques restauratrices pour les Enfants en Conflit avec la Loi (ECL). Ils ont partagé sur les droits et devoirs de l’enfant, le concept de justice restauratrice, la psychologie de l’enfant, principes et méthodes d’intervention auprès des enfants en conflit avec la loi. Les travailleurs sociaux ont échangé aussi leurs expériences en matière de traitement des cas des enfants en conflit avec la loi dans l’exercice de leurs professions et sur celles du BNCE-Togo dans la prise en charge des ECL. Ils ont par ailleurs pris connaissance des conclusions et recommandations de l’étude commanditée par le BNCE-Togo sur les aspects juridiques et institutionnels de la justice juvénile et sur les pratiques traditionnelles et contemporaines de transformation des conflits.
Depuis deux décennies, le Togo a opté pour une nouvelle approche en matière de protection de ses droits par la ratification des textes internationaux tels que la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE). Après l’adoption de la CDE, il y a vingt-cinq ans, les enfants sont fréquemment victimes d’abus, de violences physiques et sexuelles. Le besoin de créer un environnement protecteur pour les enfants est aujourd’hui plus que pressant pour garantir à ceux-ci une vie pleine et digne.
Le Temps/Atop
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