D’après les recoupements faits sur une quinzaine de préfectures dans les régions Centrale, Kara et Savanes, le candidat de la coalition CAP 2015 maintiendrait une sérieuse avance, à partir des résultats individuels des bureaux de vote. Ces résultats sont en train d’être compilés, non seulement par la CENI, mais aussi par les partis en lice et la Concertation Nationale de la Société civile (CNSC Togo).
Contrairement aux scrutins passés où le RPT ancien parti unique faisait le plein des voix dans le grand Nord, les candidats de l’opposition auraient déjoué le jeu. Alors qu’ils étaient partis en voies dispersées à l’élection sans stratégie unitaire.
Feux croisés de l’opposition
Le régime en place au Togo est très minoritaire au sein de l’opinion publique nationale. Il s’est conservé depuis longtemps, en jouant sur les institutions chargées de la gestion du processus électoral: l’administration territorial, la commission électorale et la cour constitutionnelle. Or, en défiant le pouvoir dans tout le pays, les candidats de l’opposition, principalement Fabre (chef de file de l’opposition), Gogué (ADDI) et Tchassona (MCD) ont réussi à faire sortir UNIR de sa tanière. Faure Gnassingbé a été contraint de mener une campagne normale. Il l’a placée sous le signe du changement, histoire de rassurer ses compatriotes sur sa sensibilité avec cette soif que nourrit la majorité des Togolais.
Jean Pierre Fabre a été en mesure de battre campagne dans les villes considérées comme fiefs du régime, comme Atakpamé, Sokodé, Blitta, Bafilo, Sotouboua, Mango et Dapaong. Il en a été de même des candidats d’ADDI et du MCD, et dans une moindre mesure, celui du NET dont les positions politiques sont plutôt ambiguës.
K.A.
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