Trois associations de jeunes des cantons de Tchékpo et de Gboto ont organisé le 29 décembre à Gboto-Vodoupé à 10km au nord de Tabligbo, un plaidoyer à l’endroit des autorités préfectorales pour qu’elles sévissent contre toutes les formes de maltraitance des enfants.
Cette activité est à l’initiative de Combat des Jeunes pour un Développement Durable (CJ2D) de Gboto, Association Lumière des Jeunes (ALJ) de Tchékpo-Dédékpoe et Nouvelle Vision des Jeunes (NVJ) de Dévé avec le soutien technique et financier des ONG Jourdain Vie Santé (JVS) et Bornefonden dans le cadre du projet « voix des jeunes ».
La rencontre a été une occasion de dénoncer les phénomènes de viols, mariages forcés et de trafic des enfants qui empoisonnent la vie des adolescents et jeunes de la préfecture. Elle a également permis de sensibiliser la population sur les IST/VIH/ SIDA.
Il s’agi d’amener les juridictions, les forces de l’ordre, les chefs traditionnels et les leaders communautaires à appliquer la réglementation en vigueur en la matière.
Les jeunes ont fait des recommandations appelant les autorités à punir sévèrement les auteurs de viols, de mariages forcés ou de trafic d’enfants. Ils ont fait remarquer que beaucoup de cas sont traités dans la cellule familiale et demandé que toutes les affaires liées à la violation des droits des enfants soient traduites devant la justice. Ils ont appelé les auteurs des viols et autres maltraitances à mettre fin à ces pratiques qui freinent l’évolution de la jeunesse.
Avec ATOP
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