Le « Faidherbia albida », de son nom scientifique, est une plante répandue dans les zones sèches de l’Afrique tropicale qui a un cycle de floraison de quatre mois. Il fleurit de septembre à octobre-novembre et fructifie de janvier à mars-avril. Une période qui coïncide avec la saison sèche dans la plupart des zones sèches.
Durant l’hivernage, de juin à septembre, il est défeuillé et des rameaux blanchâtres se dégagent de sa cime. Quand vient la saison sèche et que tous ales arbres sont défeuillés, cet arbre conserve constamment ses feuilles, ce qui permet aux animaux de se reposer à son ombre. Et les éleveurs aussi !
Même la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation avait commandité des études expérimentales qui ont démontré que l’igname, le mil, le sorgho et le maïs réussissent mieux sous cet arbre et que la production céréalière y est multipliée par 2 et parfois par 2,5 par rapport à un champ nu.
L’arbre est en phase de se faire promouvoir au Togo pour espérer freiner la dégradation des sols cultivables dans les zones sèches du pays notamment le septentrion.
Mille cinq (1005) de ces plants ont été mis en terre dans les cantons d’Atchangbadè, Lassa, Lama, Pya et Sarakawa (dans la préfecture de la Kozah) à titre expérimental par les membres du Forum National des Agriculteurs et Eleveurs du Togo (FNAET). La dynamique consiste à opérer une sauvegarde de cette espèce en voie de disparition au Togo. Le défi aujourd’hui est de pouvoir trouver environ 50 plants de Faidherbia albida par hectare en vue de multiplier les terres cultivables ainsi que la productivité tout en espérant que son bois ne servira pas à autre chose comme le bois de chauffe ou le charbon.
Le Temps
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