Pendant la 20e conférence sur le sida de Melbourne, plusieurs avancées scientifiques sont présentées, destinées à mieux prendre en charge les personnes porteuses du VIH-sida ou à développer de nouveaux moyens de prévention. C’est le cas de l’étude ANRS/Ipergay de prévention pré-exposition chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Dans cette étude de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), présentée aujourd’hui, des hommes séronégatifs ayant des pratiques sexuelles à risque, c’est-à-dire pas toujours protégées par un préservatif, prennent un traitement préventif « à la demande », à l’occasion de rapports sexuels. Des études précédentes ont montré que les traitements antirétrivoraux pouvaient être pris de façons préventives afin de limiter la contamination par le VIH-sida.
Mais prendre un médicament quotidiennement quand on n’est pas malade reste une contrainte. L’idée, c’est que le traitement préventif soit plus simple, mieux toléré et mieux adapté à la vie des personnes, qu’un traitement continu à prendre tous les jours. Une évaluation régulière de l’observance est effectuée tout au long de ce nouvel essai. Elle repose sur des questionnaires, le comptage des comprimés, mais aussi sur la mesure des concentrations des médicaments dans le sang.
Les résultats montrent que les antirétroviraux sont détectés chez plus de 80% des participants du groupe prenant la molécule, ce qui prouve une très bonne observance au traitement. Cette stratégie de prévention de la transmission sexuelle du VIH est en cours d’évaluation depuis plusieurs années. Intéressée par l’essai ANRS/Ipergay, la fondation Gates va contribuer à son financement ce qui permettra l’extension de l’étude en Europe.
Source:RFI
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