Les négociations sur la crise en Centrafrique ont été suspendues mardi à Brazzaville, à moins de 24 heures de la signature prévue d’un accord de paix. Les rebelles musulmans de l’ex-Séléka ne se sont pas présentés.
Les négociations entre les frères ennemis de la République Centrafricaine n’auront été que de courte durée. Au lendemain de leur ouverture, les discussions ont été suspendues le mardi 22 juillet, à Brazzaville, la capitale congolaise, alors que les différentes délégations avaient reçu un projet d’accord de la part des médiateurs.
Les représentants de l’ex-rébellion Séléka ne se sont pas présentés à la reprise des travaux du « Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique » mardi matin. En leur absence, les deux principaux ateliers de négociations – celui sur la cessation des hostilités et celui sur le désarmement des groupes armés – ont suspendu leur séance dès l’ouverture. Seule la troisième commission, dédiée à la poursuite du processus politique, a repris ses travaux à huis clos.
Le chef de la délégation de la Séléka le général Mohamed-Moussa Dhaffane, aurait réclamé un partage de la Centrafrique comme préalable à toute négociation.
Beaucoup de doute pesaient sur les chances de réussites de ce dialogue de Brazzaville, boycotté par une partie de la classe politique, des dirigeants religieux et des responsables de la société civile, qui exigeaient que la rencontre se tienne en terre centrafricaine. Du côte de la Séléka, le mouvement rebelle était divisé entre plusieurs factions, chacune contrôlant une partie de l’Est et du Nord-est du pays.
K.A.
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