C’est ce lundi que s’ouvre le Forum de Brazzaville consacré à la paix et à la réconciliation en Centrafrique. Autour de la médiation congolaise, des représentants internationaux et des autorités de transition, des dizaines de Centrafricains issus des groupes armés, de la classe politique, de la société civile, ou des cultes vont discuter pendant trois jours. Le moment le plus attendu: la signature par les Seleka et anti-balaka d’un accord de cessation des hostilités.
Drapeaux, affiches et banderoles le long des artères : Brazzaville s’est préparée pour accueillir le Forum sur la réconciliation en RCA. Les acteurs centrafricains, notamment la présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza, arrivée dimanche dans l’après-midi dans la capitale congolaise, sont convaincus que le dialogue qui s’ouvre ce jour constitue une étape importante. Il en est de même pour le médiateur Denis Sassou Nguesso.
« Brazzaville est pour nous une étape importante pour relancer le dialogue entre Centrafricains, pour qu’ensemble on arrête de nous entretuer, pour qu’ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences », a déclaré la présidente Samba-Panza.
Autour de la médiation congolaise , des représentants internationaux et des autorités de transition, 170 Centrafricains seront présents. Ils sont issus des groupes armés, de la classe politique, de la société civile, ou des cultes.
Principal enjeu du Forum de Brazzaville : réussir à faire taire les armes en Centrafrique. Le point d’orgue de ces trois jours sera sans conteste une signature très attendue. La délégation de la Seleka, conduite par Mohamed Dhaffane, et la délégation anti-balaka, emmenée par Edouard Patrice Ngaïssona doivent s’engager devant leur pays et le monde à cesser les hostilités, et à prendre part au processus de désarmement et de cantonnement des milices.
Une étape avant Bangui
Le défi ensuite sera de réussir à faire respecter l’arrêt des exactions sur le terrain. Mais d’ores et déjà, les différents participants préviennent : le rendez-vous de Brazzaville ne sera finalement qu’une étape. Les résistances sur la tenue d’un forum de paix hors de Centrafrique l’ont emporté.
L’ordre du jour a été revu à la baisse. C’est donc un forum en partie vidé de sa substance initiale qui s’ouvre ce lundi 21 juillet à Brazzaville. Plus question de discuter d’une feuille de route pour la transition et la réconciliation nationale. Les parties prenantes au Forum de Brazzaville s’engageront simplement, mais solennellement, à participer à la suite du processus de dialogue national qui se poursuivra en Centrafrique dans quelques semaines.
Quant aux opposants à l’étape brazzavilloise ont promis qu’à Bangui en octobre prochain, ils répondraient tous présents.
Source: RFI
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