L’Agence Golfe-Lomé-commune de la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) a été ouverte le mardi 1er juillet à Lomé. C’est la Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Mme Bernadette Legzim-Balouki qui a présidé les travaux de lancement.
La DOSI, créée en 2008 et restée dans une léthargie totale, a pour mission d’informer et de sensibiliser les opérateurs informels sur les avantages de la vie associative et la nécessité de se constituer en groupement, association, société, établissement et syndicat. Elle organise, au cours de cette phase d’activation, des campagnes foraines d’identification des acteurs aux fins d’établir des cartes d’enregistrement. Elle doit renforcer les compétences avec une importance accordée à la formation dans les domaines opérationnels, comme la comptabilité simplifiée, le marketing, les techniques de production et le développement des produits.
Les potentiels bénéficiaires des actions de la DOSI concernent prioritairement les agriculteurs, conducteurs, commerçants, artisans, artistes, couturières, coiffeurs, cireurs de chaussures et des informaticiens. A la différence des autres agences, celle de la DOSI est rattachée à la présidence de la République compte tenu de son caractère transversal lui permettant de travailler en partenariat avec plusieurs ministères.
La politique nationale de développement du secteur informel, telle qu’elle est adoptée vise à dynamiser, organiser et structurer ce secteur de manière à lui permettre de créer des emplois et de réduire la pauvreté. Il est estimé à 80% le pourcentage de la population qui exerce dans le secteur informel et qui contribue à près de 40% au produit intérieur bruit. Mme la Ministre a exhorté les partenaires techniques et financiers à fédérer leurs efforts pour accompagner le processus d’organisation et de structuration du secteur informel vers son intégration pour une économie moderne.
La directrice générale de la DOSI, Mme Ingrid Awadé a déploré les facteurs handicapants qui empêchent l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement en créant la DOSI. Elle a évoqué la précarité, l’absence de protection sociale, le déficit d’information, de débouchés et de formation. Mme Awadé a invité les différents acteurs à s’impliquer pour relever ces défis.
Le Temps/Atop
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