Le Premier ministre Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu en charge du département de la Santé, a présidé le jeudi 19 juin à Anié, une cérémonie marquant l’introduction au Togo des vaccins contre le pneumocoque et le rotavirus.
Ces deux vaccins contre la pneumonie et la diarrhée sévère, deux maladies qui figurent parmi les principales causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans au Togo, font désormais partie de la vaccination de routine sur toute l’étendue du territoire national. Ce lancement a été couplé de celui des activités de la semaine africaine de la vaccination.
Lors de cette manifestation, le Premier ministre a rappelé que le Programme Elargi de Vaccination mis en place depuis 1980, est une priorité de la politique nationale de santé au Togo. Il a affirmé qu’il est un élément clé dans l’arsenal mis en place par le gouvernement pour promouvoir la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile. Ce programme, a-t-il poursuivi, bénéficie depuis 2002, d’un engagement et d’une implication remarquable des autorités politiques et du soutien des partenaires au développement.
« Toute innovation est susceptible de créer le doute ; l’incertitude, la méfiance, la résistance peuvent engendrer des rumeurs et suspicions », a-t-il averti, appelant tous les acteurs impliqués à informer, sensibiliser et répondre à toutes les préoccupations pour une adhésion soutenue des parents.
La représentante de l’OMS au Togo, Dr Lucile Imboua et celle de l’UNICEF au Togo, Dr Viviane Steirteghem, ont soutenu que le Togo est un exemple en Afrique au regard des progrès réalisés en matière de couverture vaccinale depuis quelques années. Elles ont renouvelé l’engagement et la disponibilité de tous les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé, à appuyer davantage la vaccination de routine, l’introduction de nouveaux vaccins et toutes les interventions visant à améliorer la santé de l’enfant et de la famille.
Selon l’OMS, au Togo, 5 cas de diarrhées sur 10 chez l’enfant sont dus au rotavirus alors que 60% des germes isolés par les laboratoires des hôpitaux des districts et des régions dans le liquide céphalorachidien en 2013 sont dues aux pneumocoques.
ATOP/HA/JV
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire