Présent à Lomé dans le cadre de la première session ordinaire de l’année de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, président du parlement de Côte d’Ivoire, a soumis à son homologue togolais, Dama Dramani, l’idée de la création d’un Comité interparlementaire pour l’observation des élections dans les pays de la CEDEAO, ou dans les deux pays. Un tel comité devrait intervenir alternativement dans les deux pays pour observer et contrôler la transparence des élections.
Tout en reconnaissant que les organismes chargés de l’observation électorale, reconnus selon les standards internationaux, sont des organisations indépendantes, M. Guillaume a souligné l’importance de l’existence d’une telle institution pour « la démocratie en Afrique ».
Jusqu’à présent, seules les organisations de la société civile et certaines délégations mises en place par les institutions supranationales telles que l’Union Européenne et l’Union Africaine, sont intervenues dans l’observation électorale en Afrique.
L’ennui est que les commissions supranationales africaines ont tendance à valider les résultats entachés de fraudes proclamés par des commissions électorales officielles. Dans les deux pays existent des commissions électorales contestées par les partis d’opposition.
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne a ensuite déclaré aux parlementaires togolais que pèse sur eux l’immense responsabilité « de préparer l’émergence de la démocratie, en développant, dans tous les domaines de compétence, une culture de la bonne gouvernance« .
L’actuel Président du parlement ivoirien est arrivé à Lomé le 1er avril.
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