Un projet pilote prendra bientôt corps dans la région des savanes au Togo. Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et le Bureau Interafricain des Ressources Animales (BIRA) de l’Union Africaine seront les principaux partenaires et animateurs. L’idée a été matérialisée par un projet pilote intitulé « Identification des animaux dans la région des Savanes » et lancé le vendredi dernier à Lomé. Ce lancement intervient après l’acceptation des services techniques du BIRA d’une requête de financement soumise par le Togo pour une action pilote sur l’identification des bovins dans la région des Savanes. Le projet consistera à identifier les troupeaux, à retracer les mouvements des bovins locaux et transhumants et à retrouver les traces d’un animal ou d’un troupeau qui se déplace d’une localité à une autre.
On a à l’idée toute cette fameuse question de la transhumance animale qui a réveillé des velléités au sein de quelques populations togolaises vis à vis des éleveurs nomades et qui a ameuté les autorités gouvernementales. Le mouvement saisonnier des bovins appelé transhumance est source d’introduction de « maladies transfrontalières », de vols et de conflits aboutissant souvent à des pertes en vies humaines. Le Togo en a connus depuis l’année dernière jusqu’à tout récemment. Les spécialistes disent que notre pays, à l’instar des autres pays de la sous- région, ne dispose pas de système qui lui permette de retracer l’origine d’une épizootie qui viendrait à se déclencher. Dans ces conditions, le cheptel national n’est protégé ni contre les flambées épizootiques d’origine locale ou étrangère ni contre les vols. C’est pour corriger tout ceci que le pays trouve qu’il importe que les normes et procédures permettant de remplir les exigences de sécurité des consommateurs soient établies. Certains pays africains ont déjà expérimenté ces pratiques d’identification.
KPAKPABIA
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