Alors que l’épidémie d’Ebola ne cesse de s’étendre avec l’augmentation du nombre de pays contaminés et du nombre des cas, le comble s’est produit à Monrovia, la capitale du Libéria, avec la mise à sac d’un centre d’isolement pour malades du virus par des hommes armés. Conséquence : plus de 17 malades sur les 29 que compte le centre sont dans la nature.
Le centre d’isolement, un lycée de la banlieue de Monrovia, a été attaqué par des individus, pour la plupart des jeunes, armés de gourdins. Ils criaient des mots hostiles à la présidente libérienne, Helen Johnson Sirleaf et assuraient qu’ils n’y pas d’Ebola dans le pays, d’après une dépêche de l’AFP.
Le centre est pourtant situé dans le quartier qui constitue l’épicentre de la maladie dans la capitale. L’assaut a provoqué la fuite des malades et de nombreux infirmiers. Le centre avait été choisi par les autorités sanitaires libériennes pour accueillir les malades présentant les premiers symptômes de la maladie avant de les acheminer vers les hôpitaux.
Cette situation intervient alors que toute la capitale vit dans une psychose généralisée. Le Libéria, présentant un système de santé faible, est le pays le plus touché par le virus avec plus de 400 morts, alors que selon un communiqué de l’OMS, le nombre de cas serait en réalité sous-estimé.
La Guinée, la Sierra-Léone, le Libéria, pays voisins, sont les plus touchés par le virus, comptant au total 1145 morts. Un malade en provenance d’un de la Guinée est à l’origine de la propagation de la maladie au Nigéria, qui compte à présent officiellement quatre décès.
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