Agir pour mieux éloigner les pandémies du VIH et de la tuberculose dans le pays d’ici 2020

Le deuxième forum national autour du thème « Mieux investir pour avoir plus d’impact » qui se tient à Lomé, prend fin aujourd’hui avec les acteurs du territoire national impliqués dans les interventions liées au VIH et à la Tuberculose. Ils discutent des progrès réalisés ainsi que des entraves à l’accélération de ces interventions. Sous l’initiative du Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles (SP/CNLS-IST) en collaboration avec le ministère de la Santé, ce forum est l’occasion de présenter les résultats obtenus dans la mise en œuvre du plan opération 2012-2013 et le Rapport d’évaluation des Dépenses des Services des Finances (REDES).
Il devrait avoir des échanges sur les résultats de la revue à mi-parcours du Plan Stratégique National (PSN) puis de s’accorder sur les conditions devant permettre un meilleur investissement des ressources en vue d’améliorer les prochaines interventions au Togo.
Selon le rapport du CNLS-IST, des progrès ont été réalisés depuis la tenue du premier forum en 2010 lors de laquelle la prévalence de l’épidémie du VIH était estimée à 3,2% alors que les dernières estimations de l’ONUSIDA de 2014 montrent que cette prévalence est revenue à 2,3% en 2013. En matière de prévention, les services du Programme de Transmission de la Mère à l’Enfant (PTME) ont été étendus à 508 Services de Maternité Infantile (SMI) en 2013 et s’agissant de traitement, 35000 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en 2013 ont bénéficié des Antirétroviraux. Le rapport révèle tout de même des insuffisances liées au circuit de distribution des préservatifs, à la prise en charge des enfants en matière de qualité et d’appui nutritionnel. Le défi c’est d’améliorer tous ces services d’ici 2020.
Le Temps/Atop