Le président togolais est malade et hospitalisé, d’après une info de La “Lettre du Continent”, généralement bien informée en ce qui concerne l’Afrique. Le président togolais serait hospitalisé dans une clinique à Turin (Italie). Le journal électronique sur le continent n’en dit pas plus.
Mais toujours est-il que le président togolais est invisible depuis une dizaine de jours. On ne le voit ni à la télé ni dans son palais de la présidence. Et pourtant la directrice de cabinet du chef de l’Etat, Mme Victoire Dogbe-Tomegah, a confié à un journaliste de radio Kanal FM qu’il est bien portant et travaille intensivement.
La semaine dernière, le Directeur à la Communication de la présidence, M. Cléo Petchezi, s’était confié à un autre journaliste en déclarant que Faure Gnassingbé était très actif et devrait participer au sommet de l’Union Africaine le week-end dernier. Problème : on n’a pas retrouvé le successeur du général Eyadema à côté de ses pairs à Johannesburg.
Où est-il donc passé ? Depuis plusieurs jours, la rumeur le donnait victime d’une crise d’accident vasculaire cérébral (AVC)- accident à valeur constitutionnelle raillent les Togolais sur les réseaux sociaux- et serait envoyé en soins intensifs à l’étranger, quand selon la presse, un diplomate occidental accrédité à Lomé le donnait en retraite spirituelle quelque part en Europe tandis qu’un autre aurait déclaré sous l’anonymat à un journal en ligne que le président serait dans un état où il ne serait plus en mesure d’exercer le pouvoir.
Selon la Lettre du Continent, la cérémonie d’investiture –en réalité une opération festive pour l’égo du président puisque cette cérémonie n’est pas constitutionnelle- prévue le 27 juin prochain est reportée.
D’après “Africa Intelligence”, un autre journal électronique, le communicant Richard Attias, patron de Richard Attias Associates, doit organiser à Lomé l’investiture de Faure Gnassingbé. Cette cérémonie a été initialement calée au 27 juin avant d’être reportée sine die par le protocole de la présidence togolaise.
Faure Gnassingbé est dit leucémique selon des rumeurs distillées dans la presse, mais on ne meurt pas de cette maladie si l’on suit un traitement régulier et efficace. Agé de 49 ans, Faure Gnassingbé, peut-être à cause de l’usure du pouvoir, a pris un sacré coup de vieux depuis sa prise de fonction en 2005.
Pour le moment, l’Administration tourne au ralenti; le pays n’a pas de gouvernement depuis la nomination du nouveau Premier ministre Selom Klassou il y a deux semaines.
En cas de maladie handicapante de Faure Gnasingbé, la Cour Constitutionnelle doit constater la vacance du pouvoir et procéder à la nomination du président de l’Assemblée nationale comme président intérimaire.
KD
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