Le Burundi met l’ONU en garde contre toute ingérence dans la présidentielle

Le chef de la diplomatie du Burundi, Ezéchiel Nibigira, a mis en garde lundi l’ONU contre toute velléité d’intervenir dans l’élection présidentielle de 2020, qui serait considérée comme « une atteinte à (sa) souveraineté ». « Le processus électoral est une affaire interne » et, en cas d’accompagnement international, « il ne doit pas donner droit à des actes d’interférence », a-t-il souligné devant l’Assemblée générale des Nations unies. « Toute tentative de vouloir créer un nouveau rôle ou de redéfinir un rôle existant aux Nations unies sur impulsion de certains Etats pour s’occuper des élections au Burundi à la place des Burundais serait une atteinte à la souveraineté nationale », a insisté le ministre.

Ezéchiel Nibigira a également réclamé à nouveau le retrait du Burundi du programme du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Burundi « ne menace pas la sécurité internationale » et son maintien au programme du Conseil est dû à « des raisons politiques et des intérêts extérieurs », a-t-il dénoncé, sans identifier ces derniers.

L’élection présidentielle, des députés et des conseils communaux se tiendra le 20 mai 2020. La campagne électorale est prévue du 27 avril au 17 mai.

Le Temps avec Afp

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